
Les 4000 îles, un bain de culture dans le Mékong
Les 4000 îles se trouvent aux sud du Laos, c’est une région où le Mékong a une forte importance, de nombreuses îles émergent du Mékong, la plupart sont habités, d’où le nom « les 4000 îles ».
J’ai eu la chance de trouver une guesthouse qui venait juste d’ouvrir, bien loin du tourisme sur une petite île qui n’avait accueilli que très peu de touriste, sur l’île nous n’étions que 2 touristes.
Je ne sais pas comment est le homestay aujourd’hui, à l’époque le prix était modique mais son homestay a rencontré une certaine popularité, je vous met les liens plus bas pour les intéressés :
Le homestay : https://www.booking.com/hotel/la/phonephet-homestay.fr.html
Se trouve ici : https://www.google.com/maps/place/Phonephet+Homestay/@14.4400148,105.8692169,15z/data=!4m5!3m4!1s0x0:0xa255255adf76ae63!8m2!3d14.4400148!4d105.8692169
LES ALENTOURS
Je commence par me rendre tout au sud des 4000 îles pour voir la cascade de Li Phi, un jolie spectacle qui valait le détour.
Quelque chose d’intéressant : le « Sacred Tree », un arbre sacré coincé dans la chute d’eau, qu’ils sont allé chercher en hélicoptère, il est aujourd’hui conservé dans une vitrine.
J’ai ensuite visité les îles aux alentours, certaines sont pour moi un peu trop touristique mais on peut croiser des perles à chaque bout de rue !
Don Khon est une île qui possède un pont; le reliant ainsi à la route principale, l’île est donc très facile d’accès même si un tour de bateau est très intéressant !
Je me demandais pourquoi je n’avais encore jamais vu de moine conduisant un scooter, j’ai alors demandé au propriétaire du guesthouse qui était un moine à l’époque la raison de cela, il me répondit que les moines sont zen et conduire un engin à grande vitesse ne l’est pas. Le moine que l’on voit sur la photo juste au dessus est d’ailleurs le seul que j’ai vu conduire une barque.
DON KHAMAO
Je me dirige ensuite vers l’île, pas facile à trouver car il n’y avait aucun panneau (nous les avons installés ensemble plus tard), malgré le manque d’informations, j’arrive à trouver le bon endroit.
Mais pour arriver sur l’île il faut d’abord y aller en bateau ! Et je ne peut pas laisser mon scooter là alors on le monte dans une barque ! Mon scooter sera monté sur au moins 3 barques différentes en 3 semaines.
Mr.Phonephet (le propriétaire) est le plus éduqué de l’île, il est le seul à parler Anglais, plutôt bon d’ailleurs, il a passé sa vie comme moine avant d’arrêter et de développer sa guesthouse pour aider sa famille financièrement, la plupart des locaux approuvent que le tourisme se développent sur leur île, de la même manière dont je me suis intéressé à eux, ils se sont intéressé à nous car c’est tout nouveau pour eux, un vrai partage.
Ici on se douchera avec un grand bac rempli de l’eau du Mékong (l’eau marron oui) et un bol, une première pour moi mais ce n’est pas dérangeant, personne ici ne se lave avec de l’eau clair et pourtant tout le monde est propre. Les habitants de cette île ont l’habitude de mâcher de la chique de bétel, je ne le savait pas à ce moment là, je me demandais pourquoi ils avaient les dents rouges et mâcher tout le temps, c’est après mon voyage en Birmanie que j’ai compris.
Et voilà à quoi ressemblent les maisons ici :
Visite de l’île
Nous allons donc visiter les environs de l’île, pas très grande on pourrait le faire en une heure seulement mais elle recèle beaucoup de surprises !
Les enfants pêchent au filet dans le lac qui se trouve sur l’île, en chassant les buffles lorsque ceux ci s’approchent trop, avec cette chaleur c’est un plaisir pour eux de se baigner !
On visite l’école local et partons chercher de quoi faire à manger, je goûterai le fameux « Fish Sauce », un plat traditionnel où des poissons sont enfermés dans une jarre, ils sont laissés comme ça plusieurs mois et on mange ce qui ressemble maintenant à une sauce, comme vous l’imaginez c’est très fort en goût mais pas aussi mauvais qu’on puisse le croire.
Tour de pirogue sur le Mékong
Le soir nous partons faire un tour de pirogue au coucher du soleil, découvrir les environs; mais avant il faut vider la pirogue de toute l’eau à l’intérieur.
Ce qui m’a marqué c’est de voir à quel point la vie tourne autour de la rivière, les locaux mangent, se lavent, se déplacent grâce à la rivière.
Dans la rivière il reste certains édifices appartenant à la colonie Française qui délimitais les territoires.
Édifice délimitant le coté Français (autrefois)
J’ai même pu m’essayer à la conduite de la pirogue ! C’est bien plus musclé qu’on l’imagine, il faut constamment forcer contre la dérive de la direction, mais très amusant !
Le lendemain on participe à la mise à l’eau d’une pirogue de compétition, les villageois des îles aux alentours font une compétition de vitesse et chaque village à sa propre pirogue, celle de Don Khamao (là où nous somme) est incroyable. Mais par sa taille et son poids conséquent il faudra être plus de vingt pour la mettre à l’eau.
Après c’est relaxation, les jeunes jouent de la guitare et chantent, nous profitons de l’ambiance.
Mais l’expérience s’arrête là, je suis tombé malade, une énorme fièvre, un mal de crâne omniprésent qui m’empêchais de dormir, aucune envie de manger, et même si je me forçais ça finissait par ressortir après. Je ne me souviens plus du nom de la maladie mais ça se transmettrais par les puces et les sangsues, l’île est effectivement rempli de puces.
J’ai quitté l’île et suis aller au premier hôpital que j’ai pu trouver, chaque bosse sur la route que je prenais en scooter torturait ma tête, et il y en a des bosses sur les routes du Laos ! Mais une fois les médicaments pris, la plupart des symptômes sont partis, seuls les maux de cranes quand je prenais des bosses ont continués quelques jours.
Pas loin se trouve la boucle de Pakse, une expérience haut en couleurs :

Muang Khua et Nong Khiaw, le Laos différemment !
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